La dynamique du marché immobilier actuelle ne semble pas véritablement altérée par les élections présidentielles. Depuis plusieurs mois en effet, les ventes dans l’ancien connaissent une croissance continue. Les entreprises du secteur se félicitent de ce climat qui semble durer. A titre d’exemple, on compte sur 12 mois 387 000 mises en chantier. Les élections présidentielles de 2017 n’ont donc eu aucun effet d’attentisme, comme on pouvait le redouter.
Une dynamique du marché immobilier favorisée par de faibles taux
C’est le faible niveau des taux d’intérêt qui est principalement à l’origine de cette dynamique du marché immobilier. Ceci malgré la remontée visible depuis novembre 2016. Ainsi, en janvier et février 2017, les montants des emprunts immobiliers pour l’achat de logement ont battu de nouveaux records. Ce sont 37 milliards d’euros en janvier et 32,6 milliards d’euros en février qui ont été octroyés par les banques, 60 % de ces sommes étant constituées de renégociations.
Parallèlement, le Prêt à Taux Zéro Élargi mis en place par l’État continue de soutenir le marché. Les investissements locatifs dans le neuf, quant à eux, bénéficient de la fiscalité avantageuse du dispositif Pinel.
Enfin, la remontée des taux d’intérêt semble avoir décidé les ménages qui hésitaient encore à procéder à leur achat immobilier.
Des défaillances en baisse
Selon la Coface, organisme d’assurance crédit, les défaillances d’entreprises de construction devraient continuer de diminuer en 2017. Cette reprise trouve sa source dans la vente de logements neufs. Selon la Coface, la capacité d’achat des ménages, en effet, n’a jamais été aussi élevée depuis 2003.
Certaines incertitudes demeurent cependant. Quelle sera l’ampleur de la remontée des taux ?
Une reprise éphémère ?
La reprise du secteur pourrait également être ralentie par d’autres facteurs. Ainsi, selon l’OCDE, le prix des logements en France serait surévalué de 27 %. Selon la Chambre des Notaires, les prix de l’immobilier continuent d’ailleurs de croître dans toutes les grandes villes de France, à l’exception de Toulouse et de Marseille. De manière plus générale, les prix des logements anciens ont connu une augmentation de 1,7 % sur un an selon l’indice Notaires de France INSEE. Aussi la Coface anticipe-t-elle une diminution des capacités d’achat d’un ménage aux revenus moyens pour revenir en 2018 au niveau de 2012. Il n’est donc pas certain que la reprise perdure ces prochaines années.
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